LIBRAIRIE PRÉSENCE AFRICAINE

25 bis Rue des Écoles, 75005 Paris

Métro Ligne 10 - Maubert Mutualité

30 nuances de Noir(es)

Chorégraphe : Sandra Sainte-Rose Fanchine

Arrangements musicaux : Adélaïde Songeons, Rémi Vert-Pré Chant original : Samantha Lavital Distribution : Sandra Sainte Rose Fanchine, Sandrine Isida, Astou Cissé, Ludivine Mirre, Nadine mondziaou, Shirley Soa Bernard, Chloé Ata N’joya.

Fanfare : Adélaïde Songeons, Axel Foucan, Aïnhoa da Cruz Miguel (trombones), Sandra Ellama, Ilonah fagotin (flûtes traversières), Rémi Vert-pré (sax baryton), Gérald Grandman, (sax ténor), Samantha Lavital (chant lead, petites percus), Naïma Bicep (percussions, caisse claire), Stéphanie Valentin (percussions) Syrielle Guignard (surdo), Ruth Ivain (trompette)

 

 

Dans le Paris de l’après-guerre, dans une Europe qui se remet du Nazisme, l’érudit d’origine sénégalaise, Alioune Diop, crée en 1947 la revue Présence africaine, puis en 1949, la librairie et les éditions du même nom en 1949. Il fait du proverbe peul, Niam n’goura, Wona Niam Paya, (littéralement, « mange pour que tu vives, et non, mange pour que tu t’engraisses ») le symbole de son projet : importance de la connaissance et apport incommensurable du continent africain à la pensée et à la culture du monde.  

 

Réalisation du film Les statues meurent aussi de Chris Marker et Alain Resnais en 1950 (un film interdit de 1953 à 1964), premier Congrès des écrivains et artistes noirs à La Sorbonne, en 1956, qui réunit Aimé Césaire, Richard Wright, Jacques Rabemananjara, Édouard Glissant, Frantz Fanon, Léopold Sédar Senghor, Cheikh Anta Diop, Amadou Hampâté Bâ ou encore James Baldwin, deuxième Congrès en 1959 à Rome (Pablo Picasso créa les affiches des deux événements), Festival des arts nègres” à Dakar en 1966, le terme de présence se révèle d’une grande justesse, présence de l’Afrique au monde et à l’histoire, à l’art et à la littérature, à la philosophie et à la spiritualité. 

 

Sandra Sainte Rose Fanchine

Chorégraphe

Sandra Sainte Rose Fanchine est une artiste martiniquaise multitalents. Elle a grandi en Côte d’Ivoire, où elle commence la danse classique à 6 ans. 

Direction artistique en réalisant le design du magazine hip hop Radikal, en 1996, elle débute ensuite la streetdance dans l’underground, se spécialise en danses Funkstyles, gestuelles prenant racine au sein des communautés afro/latino américaines de la côte ouest, et parallèlement se forme aux techniques de danse afro-caraïbéennes. 

Dans ce prolongement, elle commence l’exploration d’une écriture chorégraphique ou le rapport entre la performativité des danses hip hop et le sensible se mêlent au chant et a des éléments de l’histoire ou du politique. Son travail se place sous le sceau de la conscience sociale et de l’engagement avec l’idée que « l’art est égal à la politique ». 

Directrice artistique d’un carnaval politique, dans le cadre de l’exposition Paris/Londres Music connexion, au musée de l’Histoire de l’immigration, elle réalise en 2023 une nouvelle commande de pour travailler sur les identités des parades musicale et chorégraphiques dans le cadre de la biennale Multitude. 

Sandra Sainte Rose Fanchine

chorégraphe

8 Juin - 11h00

PARKING RER - GRIGNY

En prologue de notre journée, le chorégraphe Rabah Mahfoufi déstructure le célèbre titre “Summer Time” du jazzman. Il devient “Seum hors time” : “seum”, le venin en arabe et la rage, cette sensation d’en vouloir à tout le monde, une colère “hors du temps” qui empêche de saisir ce que pourrait offrir le présent. Elle mènera aux “Murs en mouvement” du chorégraphe marocain Mohamed Lamqayssi qui explorera « les frontières invisibles qui séparent et unissent nos cœurs, tisser un récit vibrant de la vie qui palpite audelà des murs de pierre et dévoiler les émotions cachées, les rêves étouffés et les espoirs éternels des habitants qui peuplent les ruelles ombragées et les places animées ».

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8 Juin - 12h00

Hangar Y - Meudon

Le chorégraphe burkinabé Fasso Salia Sanou a fait de la réflexion sur le détournement des vêtements de l’expression du pouvoir le cœur de sa création Garden Party. Avec pour inspiration la « Société des Ambianceurs et des Personnes Elégantes » (SAPE), mouvement culturel popularisé dans les années 1960, notamment à Brazzaville et Kinshasa, le chorégraphe propose une réflexion autour de la question du corps, du style et du détournement. Car en imitant le colonisateur, le sapeur crée une véritable parodie de l’homme blanc et le vêtement devient ainsi le médium d’une esthétique corporelle et d’une revendication sociétale et sociale.

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8 Juin - 13h00

FONTAINE DU PALAIS DE TOKYO - MUSÉE D’ART MODERNE DE PARIS

Icône et symbole de Paris à travers le monde, la Tour Eiffel, conçue pour l’Exposition universelle de 1889, demeure aujourd’hui encore un objet architectural fascinant, un phare au sein de la capitale, une silhouette unique qui s’offre aux regards sous de multiples perspectives comme celle que nous découvrons depuis la fontaine du Palais de Tokyo.

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8 Juin - 14h00

JARDIN DES GRANDS EXPLORATEURS

Deux récits seront ainsi mis en miroir, l’un par le chorégraphe américain Kyle Abraham qui revisite le langage et les codes du classicisme, l’autre par l’artiste camerounais Zora Snake, qui, dans un geste éminemment politique, met en mouvement les séquelles du rapt de la colonisation.

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8 Juin - 16h00

PLACE MAUBERT

Avec “Hô nhây mùa, une indépen-danse”, Emmanuelle Huyn met en scène «la force motrice d’un jeune exilé vietnamien arrivé en France dans les soutes de 3eme classe d’un paquebot assurant la liaison Saïgon – Marseille en 1911 pour exprimer sa puissance de déplacement, d’apprentissage, d’évitement – sa manière de contourner, de convaincre, de rassembler pour arriver à ses fins, une pratique de « la godille, du slalom, de l’évitement : une soif d’apprentissages multiples ». 

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8 Juin - 17h00

EGLISE SAINT-BERNARD DE LA CHAPELLE

Avec Le temps qui passe, la chorégraphe américaine Elsa Wolliaston et le chorégraphe Fabien de Chavanes donnent place aux liens de soutien et d’amitié qui se nouent entre ceux venus de loin, au risque de leur vie, ceux dont les histoires personnelles sont marquées par la douleur, la crainte, mais aussi l’espoir, afin de trouver une terre d’accueil dans la patrie des droits de l’homme. 

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8 juin - 18h00

TOIT DE LA PHILHARMONIE DE PARIS

Sur le toit de la Philharmonie de Paris conçue par Jean Nouvel, au-dessus du vrombissement des moteurs des véhicules engagés sur le boulevard périphérique, le chorégraphe mozambicain Idio Chichava, un artiste passionné par la puissance du chant dans la danse, fait en sorte que des voix prennent ensemble le vent, s’élèvent de corps allongés face au ciel du Grand Paris. 

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8 Juin - 19h00

Théâtre de la Concorde - Temps de la rencontre

19h : Rencontre avec Benjamin Millepied, des chorégraphes de La Ville dansée et le collectif de création artistique.

20h15 : Diffusion de Manège, chorégraphie de Madeline Hollander réalisée au Stade de France.

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8 Juin - 20h15

STADE DE FRANCE

Diffusion en ligne – Lieu non ouvert au public

La chorégraphe américaine Madeline Hollander qui aime s’inspirer pour ses créations de l’observation des comportements au quotidien trouve dans les multiples visages du Stade de France un écosystème fascinant où les petits gestes font les grands évènements.

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8 juin - 21h00

PATINOIRE DE SAINT OUEN

Pour La Ville dansée, le chorégraphe Idio Chichava y présente Vagabundus, une œuvre pour 13 danseurs-chanteurs qui écrit par les gestes et les voix la migration, le nomadisme, l’identité, l’attachement comme l’arrachement à une communauté, à une mémoire collective. 

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